Les plaques de cochers à Orsay
Les « plaques de cochers », désignent aujourd'hui les anciennes plaques indicatrices de signalisation routière. CHLOE avait recensé ces plaques en 2016 car nous nous étions proposés de suggérer d'incorporer au PLU d'autres protections que les constructions elles-mêmes, par exemple les arbres remarquables ou les vestiges du passé.
Plaques en fonte
En ce qui concerne Orsay il reste à notre connaissance, trois plaques de cochers en fonte (brevet BOUILLANT) dont deux à l'ancien carrefour le plus important : celui de la place de la République, intersection de la Route Royale 188 et du chemin de Grande Communication 68 E.
Deux sont superposées sur la façade du 2 rue Scoccard, ancien atelier du bourrelier, réparateur du harnachement des chevaux à l'époque.
Une autre plaque remarquable qui a dû être déplacée, je pense à l'occasion des travaux d'abaissement de la Rue de Paris pour permettre son passage sous le pont de la nationale 118, se trouve sur le mur du 68b, rue de Paris. Elle indique Saint-Arnoult car, comme exposé dans ma conférence du 12 Novembre 2013, Saint-Arnoult était la première étape de nuit, après le déjeuner à Palaiseau, lorsque l'on partait de Paris vers Chartres au XVIIe siècle.
Plaques émaillées
Une plaque en lave émaillée est encore visible sous la peinture de la façade de l'ancien café de la place de la République. Elle est encore très visible sur une photo d'octobre 1988 et elle est encore décelable aujourd'hui sous la peinture qui s'écaille.
Sur l'autre ancienne route d'Orsay, la rue de Lozère, il subsiste également une plaque émaillée à l'angle de la Ferme du Chemin.
Autre signalisation
Un autre vestige intéressant sur ce chemin de Grande Communication qu'était la rue de Lozère est la petite borne départementale qui marque la limite exacte entre les communes d'Orsay et de Palaiseau.
Si ces plaques de cochers peuvent être mises en valeur, un site spécialisé sur internet recommande de repeindre en blanc les directions, le fond de la plaque étant en bleu.
Guy MOBS